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Envie de savoirs... / psychlogie sociale - sociologie - psychologie du développement... 

 

Expériences de psychologie sociale et expériences diverses...

A noter : Le contenu reste partiel et rien ne vaut la lecture des auteur-e-s...

Le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe.

 

Solomon Asch invita un groupe d'étudiants de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision. Tous les participants étaient complices avec l'expérimentateur, sauf un. L'expérience avait pour objet d'observer comment cet étudiant (le sujet) allait réagir au comportement des autres.

 

Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. À chaque fois, il fallait qu'ils désignent laquelle était la plus courte, lesquelles étaient de même longueur, etc. Au début, les complices donnent à l'unanimité la même fausse réponse avant de laisser le sujet répondre en dernier. 

Tandis que la plupart des sujets répondirent correctement, beaucoup furent assez perturbés, et un grand

nombre (33 %) finissait par se conformer aux mauvaises réponses soutenues à l'unanimité par les complices. Les sujets étaient même amenés à soutenir des réponses allant contre l'évidence et leur propre vue pour par exemple affirmer que deux lignes avaient la même longueur, alors que l'écart était très visible car de plus de 5 cm.

Lorsqu'il n'y avait pas unanimité parmi les complices, les sujets s'émancipaient du groupe pour soutenir la réponse vraie, mais dissidente et contrariante pour le groupe. 
Des sujets témoins qui n'étaient pas soumis à un point de vue majoritaire, n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. 

Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue » ; le sujet se dédouane de la responsabilité de ses décisions sur un élément extérieur à sa volonté.

Psychologie Sociale - Le conformisme, expérience de Asch - 1951

Expérience de Asch en vidéo 

Exemple de conformisme. 

La vidéo ici (22 min). 

 

"Lorsque nous cherchons à comprendre les causes de nos comportements et de ceux des autres, nous avons le choix entre des causes internes (liées à la personne elle-même) et des causes externes (liées à la situation, aux circonstances). Dans cette analyse des causes, sommes-nous méthodiques, "scientifiques"? Non, nous avons tendance à privilégier les causes internes. C'est ce qu'on appelle l'erreur fondamentale d'attri-bution"

 

Ce sujet est abordé en deux parties complémentaires :

 

Partie 1 : un film bref "l'effet Julien Lepers" (6min23) relatant une expéri-mentation qui montre une erreur fondamentale d'attribution

Cette expérimentation reprend le principe de celle effectuée par Lee D. Ross, Teresa Amabile & Julia Steinmetz en 1977, aux États-Unis.

L'erreur fondamentale d'attribution 

Résumé : Deux étudiants sont invités à participer à un jeu du type "question-réponse". Par tirage au sort, l'expéri-mentatrice désigne celui qui jouera le rôle du questionneur et celui qui jouera le rôle du questionné. 
Le questionneur prépare d'abord des questions qu'il pose ensuite au questionné. 
Le jeu terminé, les deux sujets sont invités à évaluer leur propre culture générale et celle de leur partenaire. De manière surprenante, lorsqu'on répète cette expérimentation avec plusieurs couples de joueurs, on constate que les questionnés estiment les question-neurs plus cultivés qu'eux-mêmes.
L'expérimentation est ensuite réalisée en présence d'observateurs exté-rieurs. Eux aussi, estiment les ques-tionneurs plus cultivés que les questionnés. 
Pourtant, il n'y aucune raison qu'il en soit ainsi puisque les rôles ont été tirés au sort. Les observateurs comme les

joueurs commettent une erreur très commune qu'on appelle "l'erreur fondamentale d'attribution".

 

Partie 2 : un exposé qui analyse cette expérimentation, présente d'autres expérimentations sur le même thème et apporte des notions théoriques sur l'erreur fondamentale d'attribution."

 

 

Retrouvez sur canal U les 5 vidéos (durée moyenne 25 minutes) de " Regards sur la psychologie sociale expérimentale"

Référente scientifique : Nicole Dubois, professeure de psychologie sociale, université Nancy 2 

Réalisateur :  Philippe Thomine.

Auteur-e-s : Nicole Dubois et Philippe  Thomine.

Producteur Université Nancy 2 - Vidéoscop , Université Ouverte des Humanités

La vidéo ici (29 min). 

 

"Nombreuses sont les recherches qui montrent qu'on attribue facilement aux éléments d'une catégorie des attributs considérés comme caractéristiques de cette catégorie.
Cette tendance a des conséquences importantes sur nos jugements et nos comportements quotidiens. Elle peut s’avérer à l’origine de phénomènes de discrimination et de racisme."

 

Ce sujet est abordé en deux parties complémentaires :

 

Partie 1 : un film bref "Je crois ce que je vois" (6min04) relatant une expéri-mentation concernant la catégorisa-tion.

Cette expérimentation reprend le principe de celle effectuée par François Le Poultier en 1987, en France, à Caen.

Les effets de la catégorisation

Résumé : Les sujets voient un film de cinq minutes dans lequel deux femmes discutent. Ils n'entendent pas ce qu'elles disent. 
À certains sujets (groupe contrôle), on dit que ce sont deux amies qui discutent.
À d'autres (première condition expérimentale), on indique que la femme de gauche est assistante sociale et que celle de droite est un cas social qui vient demander de l'aide.
À d'autres enfin (deuxième condition expérimentale), on dit l'inverse : la femme de gauche est un cas social qui vient demander de l'aide et celle de droite est assistante sociale.
Après le film, tous les sujets remplissent une grille d'évaluation constituée de 40 traits de personnalité positifs et négatifs. Les sujets ont pour tâche de cocher les traits qui leur semblent le mieux correspondre à la personnalité de chacune des deux 

femmes. On constate que les sujets perçoivent les deux femmes en fonction de l'étiquette que l'on a "collée" sur chacune d'entre elles.

 

Partie 2 : un exposé qui analyse cette expérimentation, présente d'autres expérimentations sur le même thème et apporte des notions théoriques sur les effets de la catégrisation.

 

Retrouvez sur canal U les 5 vidéos (durée moyenne 25 minutes) de " Regards sur la psychologie sociale expérimentale"

Référente scientifique : Nicole Dubois, professeure de psychologie sociale, université Nancy 2 

Réalisateur :  Philippe Thomine.

Auteur-e-s : Nicole Dubois et Philippe  Thomine.

Producteur Université Nancy 2 - Vidéoscop , Université Ouverte des Humanités

La vidéo ici (27 min). 

 

"La non-assistance à personne en danger est un comportement très souvent constaté. Mais les témoins d'un accident de la route qui ne s'arrêtent pas, les passants qui font mine de ne pas voir une personne affalée au bord du trottoir sont-ils tous monstru-eusement égoïstes ? Comment com-prendre leur comportement ? Le nombre des témoins dans ces circonstances (et dans bien d'autres) ne joue-t-il pas un rôle déterminant ?"

 

Ce sujet est abordé en deux parties complémentaires :

 

Partie 1 : un film bref "L'apathie des témoins" (9min20) relatant une expéri-mentation concernant la non assistance à personne en danger. 

 

Cette expérimentation reprend le principe de celle effectuée par Bib Latane & John M. Darley en 1970, aux États-Unis.

 

Résumé : Dans le cadre d'une soi-disant recherche sur les problèmes universi-taires, un étudiant (un sujet dit Â«naïf», car non complice des expérimentateurs)

La non-assistance à personne en danger

est invité à parler de la façon dont se sont passés ses premiers mois à l'université. 
On lui explique que pour éviter la gêne du face-à-face tout se fera par interphone.
Il est donc introduit dans une cabine et doit parler au signal donné par une lampe rouge.
Dans une première condition expérimentale, on laisse croire à ce sujet naïf que deux sujets seulement participent à l'expérimentation : lui-même et un autre qui est en fait un complice des expérimentateurs et qui a pour tâche de simuler le déclenchement d’une crise d'épilepsie (nous l’appelons la « victime »). 
Dans une seconde condition, on lui laisse croire qu’ils sont 3 (lui, la « victime » et un autre) et dans une troisième condition, on lui laisse croire qu’ils sont 6 (lui, la « victime » et quatre autres).
En réalité, toutes les voix que le sujet naïf entend ont été au préalable enregistrées.
On constate que les sujets naïfs réagissent différemment selon qu'ils se croient seuls en mesure d'aider la Â« victime », ou qu'ils pensent qu'une autre personne ou encore que quatre autres

personnes peuvent le faire : alors qu’ils portent tous secours à la « victime » 

dans le premier cas, ils ne sont plus que 63% dans le troisième. De plus, plus le nombre de personnes susceptibles de porter secours à la « victime » augmente, plus les sujets naïfs mettent de temps pour prendre la décision d’intervenir.

 

Partie 2 : un exposé qui analyse cette expérimentation, présente d'autres expérimentations sur le même thème et apporte des notions théoriques sur la non assistance à personne en danger. 

 

Retrouvez sur canal U les 5 vidéos (durée moyenne 25 minutes) de " Regards sur la psychologie sociale expérimentale"

Référente scientifique : Nicole Dubois, professeure de psychologie sociale, université Nancy 2 

Réalisateur :  Philippe Thomine.

Auteur-e-s : Nicole Dubois et Philippe  Thomine.

Producteur Université Nancy 2 - Vidéoscop , Université Ouverte des Humanités

"Est-ce que les enfants peuvent se servir d'informations qu'ils ont vu sur un écran pour résoudre un problème?"

Extrait du documentaire "une télé dans le biberon" 

La catégorisation commence tôt.

Expérience en vidéo :

A moins d’un an, des bébés sont déjà capables de catégoriser des animaux en peluche, en marquant leur préférence pour celui qui partage leurs goûts (en l’occurrence le chocolat) et en manifestant de l’hostilité pour celui qui est différent (parce qu’il aime les haricots verts).

 

Extrait de l'émission specimen du 09/10/13 

 

3/4 ans, Stéréotypes ethniques/ identification à son propre groupe.

Expérience en vidéo :

'Voici deux garçons (image d'un petit garçon blanc et d'un petit garçon noir), lequel est gentil ? lequel est sale? ..."

 

Extrait de l'émission specimen du 09/10/13 

 

Une étude du psychologue Kenneth Clark menée en 1947 visait à mesurer l'impact que le racisme et la ségrégation avait sur l'image que des enfants noir-e-s avait d'eux/elles-mêmes. 

 

Les Sujets de l'expérience sont de jeunes enfants noir-e-s âgé-e-s de 3 à 7 ans.

Les expérimentateurs pré-sentent à chaque enfant quatre poupées (2 noires et 2 blanches).

Chaque enfant devait répondre dans l'ordre aux questions suivantes:

Donne-moi la poupée

  • avec laquelle tu aimerais jouer, la poupée que tu préfères.

  • qui est une gentille poupée.

  • qui est moche.

  • qui a une belle couleur.

  • qui ressemble à un enfant blanc.

 

Expérience de la poupée noire-poupée blanche

  • qui ressemble à un en-fant de couleur.

  • qui ressemble à un en-fant de "negro" (terme officiel désignant à l'épo-que les noir-e-s aux Etats-Unis "nigger").

  • Donne-moi la poupée qui te ressemble.

 

​=76% choisissent de jouer avec une poupée blanche. 76% trouvent également que c'est une gentille poupée et enfin 72% trouvent qu'elle a une belle couleur.

En ce qui concerne la poupée "moche"  25% des enfants âgés de 4 ans choisissaient la poupée blanche alors que 55% montraient la poupée noire.
A 5 ans, la tendance s'ac-centue, 78% désignent la poupée noire comme moche, ils ne sont plus

 

 

que 11% Ã  choisir la poupée blan-che.

 

=les enfants noir-e-s, dès leur plus jeune âge souffraient (souffrent?) d'un sentiment d'infériorité, d'une dévalorisation de soi...

 

A visiter : http://www.psychologie-sociale.com/

"Peut on modifier le cerveau des bébés en leur proposant un travail statistique aux bebes sur une langue qu ils ne connaissent pas ?"

Extrait du documentaire "une télé dans le biberon" 

Les Chefs sont grands les concierges sont petits ?

L'influence des stéréotypes : imagine-t-on Mr Démeul plus ou moins grand selon qu'on le présente comme patron ou concierge ? 

Réalité biaisée par les stéréotypes

Expérience : Une femme Rom est photographiée avec d'autres figurant-e-s dans une scène de mendicité dans laquelle elle donne de l'argent à une jeune femme blonde. 

On montre cette photo 10 secondes aux "sujets" puis 20 minutes après on leur demande de décrire la photo.

Que pourrait bien faire Annie Leblanc, enseignante  dans une école pri-maire au Québec pour sortir la ségré-gation de sa classe? Pour faire prendre conscience aux enfants des mécanismes de la discrimination? Pendant deux jours, elle va se livrer à une expérience et va faire vivre la discrimination à ses élèves, 

 

L’expérience d'Annie Leblanc s’ap-puie sur des bases scientifiques en psychologie sociale. Depuis plus de 50 ans, des chercheurs étudient la psychologie des groupes entre eux. Un des pionniers dans le domaine est le professeur Henri Tajfel, un survivant des camps nazis qui a voulu comprendre d’où viennent les préjugés et la discrimination. Dans les années 60, en Grande-Bretagne, il a réalisé ses premières expériences de séparation de groupe. 
 

Richard Bourhis, ancien étudiant du chercheur, aujourd’hui professeur à l’UQAM : « Henri Tajfel, dans ses étu-des originales, a réussi à démontrer que la catégorisation «eux-nous», et aussi l’identification à son propre groupe, est suffisante pour créer un effet de discrimination en faveur de notre propre groupe et contre l’autre groupe. Â» 

 

Les travaux d’Henri Tajfel ont inspiré toute une génération de chercheurs en psychologie sociale. Et même une institutrice de l’Iowa, aux États-Unis, dans les années 70. Jane Elliot a séparé son groupe en deux, les yeux bruns d’un côté, les bleus, de l’autre.

En favorisant systématiquement un des deux groupes, l’enseignante a instauré, instantanément, un climat de ségrégation. L’expérience n’a duré que deux jours. Mais 14 ans plus tard

"La Leçon de discrimination"

les élèves, devenus adultes, ont confié avoir été profondément influ-encés par cet exercice. Un docu-mentaire a été réalisé sur l’expé-rience de l’institutrice américaine qui a été projeté à des générations d’élèves dans le monde entier. 

Annie Leblanc a vu ce documentaire et a décider de livrer sa propre expérience avec : les grands et les petits. 

L’exercice a fonctionné de façon sidérante dès le premier jour, dès les premières heures....

 

  • Elle a expliqué aux enfants que des études scientifiques prouvaient que les petits étaient généralement plus intelligents, plus rapides, plus sages et plus créatifs, qu’ils étaient supérieurs aux grands. Les grands,  sont plutôt maladroits, indisciplinés, bruyants et paresseux. 

 

  • Les élèves mesurant moins de 1,34 m ont eu droit à des privilèges de toutes sortes. Les autres ont dû porter un dossard rouge toute la journée, et l’enseignante n’a pas perdu une occasion d’expliquer leur moindre erreur par le fait qu’ils étaient grands. 

  • Le lendemain, Annie Leblanc a inversé les rôles, prétextant avoir reçu un appel du patron de la commission scolaire. L’enseignante a raconté aux élèves que son patron, un homme très grand, était mécontent de l’expérience menée en classe et qu’il l’avait convaincue que, finalement, les grands étaient supérieurs aux petits. Ces derniers ont dû, à leur tour, porter le dossard pour la journée. 

L’équipe d’Enjeux a filmé ces deux jours en classe, avec plusieurs camé-ras pour bien capter les remarques des enfants et leurs réactions. 

Journaliste: Pasquale Turbide 

Réalisatrice: Lucie Payeur 

 

Source : archives  enjeux

Partie 1 

Partie 2 

Partie 3 

Un artiste se fait bombarder d’œufs pour interroger notre rapport à la violence

 

Mercredi 14 mai 2014 place Saint-Martial dans le centre-ville d'Angoulême, l'artiste Jérémie Pujau a improvisé un jeu de massacre avec des oeufs. Il a posé une table, une nappe et 120 oeufs. Il s'est placé à quelques mètres de la table et a attendu debout sans parler sans bouger. Sur la table il n'y avait aucune instruction, juste des oeufs.

"La performance met en jeu la responsabilité personnelle – du processus de prise de décision à la  responsabilité qui en découle – et d'en accepter les conséquences si tant est qu'on les comprenne. Elle propose au passant de dire "non, je ne suis pas d'accord". Mais elle provoque aussi une réflexion sur notre faiblesse à l'intérieur d'un groupe, sous le regard d'autrui, et la facilité Ã  perdre son indépendance, son libre arbitre, sa capacité à décider par soi-même, pour soi-même dans une 

conscience collective." 

Source : http://pouleouoeuf.com/fr

 

Art et Sociologie Performance " de la poule ou de l'oeuf"

Une courte expérience montrant comment il est facile et rapide de susciter chez les autres (en l'occurrence dans une classe) le sentiment d'impuissance, et de perte de confiance en soi. 

"Peut-on induire "l'impuissance apprise" ?" 

Mouvement d'Informations, de Cultures et d'Educations alTERRE-natif

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