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Le court-métrage « Majorité opprimée », réalisé par Ã‰léonore Pourriat, raconte l'histoire d'un homme, père d'un jeune bébé, vivant dans un monde ultra matri-arcal, où les rôles des hommes et des femmes semblent en quelque sorte inversés.

"Majorité opprimée" 

Envie de SAvoirs... / Rapports de dominations

 

Stéréotypes, préjugés et catégorisation - ethnocentrisme - rapports de dominations liés au sexe, à l'orientation sexuelle, l'origine...

 

L’illustratrice Pénélope Bagieu dénonce le racisme ordinaire dans la publicité

Pénélope Bagieu, illustratrice a été engagée par une marque d'éléctromé-nager pour créer un personnage féminin Â« amoureuse » de son  hachoir, sur un fond bleu. Elle raconte son expérience et dénonce le racisme ordinaire dans la publicité lors d'un dis­cours pen­dant la soirée de mobil­i­sa­tion du monde de la Cul­ture con­tre la xéno­pho­bie, le 2 décem­bre 2013 dans la salle Renaud-Barrault du Théâtre du Rond-Point.

 

 

 

 

 

 son choix par le fait que les couleurs se marient bien et que du coup c'est "joli".

"On aurait pu gagner du temps [...] mon client aurait pu me dire: 'fais ce que tu veux, mais évidemment, on préférerait qu'elle soit blanche'. Mais ça, vous comprenez, c'est raciste, alors qu'y aller en louvoyant [...] au final, ni vu, ni connu, on est raciste quand même, mais pas vraiment", ajoute Pénélope Bagieu. Son client lui a finalement envoyé un mail pour s'excuser de ces nombreux allers-retours, mail qu'elle décrit ainsi : "Merci [...] désolé [...] mais tu comprends, c'était important qu'on fasse un personnage auquel toutes les Françaises vont pouvoir s'identifier". 

 

Vidéo complète de son discours ici

1) le fond étant bleu, la dessinatrice choisit de représenter une femme noire aux cheveux bouclés. Elle explique 

3) "Là, attention elle a l'air Chinoise".

4) Affirmant que "le publicitaire n'est pas que raciste ; il est aussi se-xiste", elle raconte qu'on lui a alors dit que son personnage avait "quand même l'air un peu con-con".

5) Personnage accepté

L'entreprise d'électroménager lui ré-pond  "C'est super, mais pourquoi l'avoir fait métisse ?" et lui demande si il est possible de "l'éclaircir un petit peu".

 

 

 

 

2) "C'est beaucoup mieux, mais on serait plutôt partis sur une femme qui n'est pas méditerranéenne". 

Au Brésil, la marque de vêtem-ent Marisa a constaté que les hom-mes offraient rarement de la lingerie Ã  leurs femmes. Selon leurs sources 51 % des cadeaux destinés aux femmes sont des fleurs, 22 % des vêtements, 17 % du chocolat, 8 % es bijoux et 2 % de la lingerie. Cherchant une solution originale pour augmenter ses ventes, la marque a fait appel à l'agence AlmapBBDO qui a eu une magnifique idée baptisée Strip Com-merce. 

 

 

 

Le marketing au service du sexisme

Jusque là "plus rien ne nous choque"...

Quand on observe l'image on observe deux pictogrammes sur les sous-vêtements.

 

Hé bien le principe est simple pour motiver ces messieurs à acheter de la lingerie à leur femme : vous ne pouvez voir le modèle nue que si vous achetez la lingerie!

 

 

 

Une fois la transaction validée, le vêtement disparaît.

 

 

La marque n'hésite pas à présenter cela comme "avantageux pour tout le monde : les hommes ont un petit striptease connecté, les femmes un cadeau" 

 

Si vous voulez regarder la publicité de cette magique invention c'est ici

L'agence a intégré plusieurs publici-tés dans des ma-gazines iPad qui ciblent un public masculin (Playboy,  VIP, ...)

Dés que vous touchez le picto-gramme, un pop-up apparaît pour choisir la taille, la couleur et remplir votre identité et vos coordonnées bancaires.

Émission « Le Dessous des Cartes Â», Arte – Novembre 2014

Eléments de contenu : 

  • origines de la croyance concernant l'existence de races (couleurs de la peau, continent...)

  • Hiérarchisation de ces races

  • Le racisme est dans nos 

"Comprendre les origines du racisme" 

mémoires : il a été enseigné, "mesuré" par la "science"

+ colonisation, esclavage, apartheid...

Le test de de Beschdel : repré-sentation des femmes dans le cinéma : 

L’idée du test de Bechdel est apparue dans les années 1980, sous la plume de l’auteure de bandes dessinées Alison Bechdel.

Il repose sur trois questions simples à se poser lorsqu'on regarde un film :

 

1- Y a-t-il dans le film au moins deux personnages de sexe féminin dont on connait le nom


2- Ces deux femmes ont-elles une conversation entre elles ?


3- Si oui, parlent-elles d’autre chose que d’un homme ?


Pour réussir ce test, il faut réunir au moins une fois ces trois conditions au cours du film.

Le Racisme anti-blanc peut-il exister ?

% de films qui passent Le test de de Beschdel ?

Le groupe Médias/Culture d’Osez le féminisme ! a soumis au test les vingt-cinq films ayant fait le plus d’entrées en 2011, en France.

Parmi ces 25 films , 84% échouent au test Bechdel. 

 

- 16% réussissent le test (plus de 3 phrases!) ( Au-delà (bref échange entre le personnage de Cécile de France et une docteure), Black Swan, Les Femmes du 6ième étage, Polisse

- 40% : Échange de quelques mots (Le Discours d’un roi (Court échange mère-fille), Harry Potter et les reliques de la mort 2e partie (« Don’t touch my daughter, bitch ! »), Kung Fu Panda 2, Minuit à Paris (Échange mère-fille au sujet des cadeaux de mariage), Un Monstre à Paris (Quelques mots entre tante et nièce), Les Schtroumpfs (« Quelle jolie robe ! » et « Je n’ai jamais eu d’amie fille. »), 

Thor (à peine quelques mots entre le personnage de Portman et son assistante), Transformers 3 : La Face cachée de la Lune, Twilight chapitre IV : Révélation. Première partie (au sujet du mariage), X-men : Le commencement

- 44% échouent catégoriquement au test (Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, Cars 2, Case départ (échanges de quelques mots, mais systématiquement au sujet de l’un ou l’autre des personnages masculins), Le Chat Potté, Fast & Furious 5 (Echange de quelques mots, mais au sujet d’un homme : « Est-ce qu’il sait [que tu es enceinte] ?»), Intouchables, Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence, La Planète des singes : Les origines, Rien à déclarer, Rio, Very Bad Trip 2

 

Source : Osez le féminisme !

« Le voleur de hache Â»

« Un paysan ne retrouvait pas sa hache. Il soupçonna alors le fils de son voisin de la lui avoir prise et se mit à l’observer. Son allure était typiquement celle d’un voleur de hache. Son visage était celui d’un voleur de hache. Les paroles qu’il prononçait ne pouvaient être que des paroles de voleur de hache. Toutes ses attitudes et tous ses comportements trahissaient l’homme qui a volé une hache.  

 Mais par hasard, en déplaçant un tas de bois, le paysan retrouva sa hache.

Lorsque le lendemain il regarda de nouveau le fils de son voisin, celui-ci ne présentait rien, ni dans l’allure, ni dans l’attitude, ni dans le comportement, qui évoquait un voleur de hache. Â»

 

Parabole chinoise attribuée à Lie Yukou – IV è siècle avant notre ère.

Michel Piquemal et Philippe Lagautrère (2003)

A 3/4 ans, stéréotypes ethniques et identification à son propre groupe.

'Voici deux garçons (image d'un petit garçon blanc et d'un petit garçon noir), lequel est gentil ? lequel est sale? ..."

 

Extrait de l'émission specimen du 09/10/13 

 

Une étude du psychologue Kenneth Clark menée en 1947 visait à mesurer l'impact que le racisme et la ségrégation avait sur l'image que des enfants noir-e-s avait d'eux/elles-mêmes. 

 

Les Sujets de l'expérience sont de jeunes enfants noir-e-s âgé-e-s de 3 à 7 ans.

Les expérimentateurs pré-sentent à chaque enfant quatre poupées (2 noires et 2 blanches).

Chaque enfant devait répondre dans l'ordre aux questions suivantes:

Donne-moi la poupée

  • avec laquelle tu aimerais jouer, la poupée que tu préfères.

  • qui est une gentille poupée.

  • qui est moche.

  • qui a une belle couleur.

  • qui ressemble à un enfant blanc.

 

Expérience de la poupée noire-poupée blanche

  • qui ressemble à un en-fant de couleur.

  • qui ressemble à un en-fant de "negro" (terme officiel désignant à l'épo-que les noir-e-s aux Etats-Unis "nigger").

  • Donne-moi la poupée qui te ressemble.

 

​= 76% choisissent de jouer avec une poupée blanche. 76% trouvent également que c'est une gentille poupée et enfin 72% trouvent qu'elle a une belle couleur.

En ce qui concerne la poupée "moche"  25% des enfants âgés de 4 ans choisissaient la poupée blanche alors que 55% montraient la poupée noire.
A 5 ans, la tendance s'ac-centue, 78% désignent la poupée noire comme moche, ils ne sont plus

 

 

que 11% Ã  choisir la poupée blan-che.

 

=les enfants noir-e-s, dès leur plus jeune âge souffraient (souffrent?) d'un sentiment d'infériorité, d'une dévalorisation de soi...

 

A visiter : http://www.psychologie-sociale.com/

Réalité biaisée par les stéréotypes

Expérience : Une femme Rom est photo-graphiée avec d'autres figurant-e-s dans une scène de mendicité dans laquelle elle donne de l'argent à une jeune femme blonde. On montre cette photo 10 secondes aux "sujets" puis 20 minutes après on leur demande de décrire la photo.

Les Chefs sont grands les concierges petits ?

L'influence des stéréo-types : imagine-t-on Mr Démeul plus ou moins grand selon qu'on le présente comme patron ou concierge ? 

Que pourrait bien faire Annie Leblanc, enseignante  dans une école pri-maire au Québec pour sortir la ségré-gation de sa classe? Pour faire prendre conscience aux enfants des mécanismes de la discrimination? Pendant deux jours, elle va se livrer à une expérience et va faire vivre la discrimination à ses élèves, 

 

L’expérience d'Annie Leblanc s’ap-puie sur des bases scientifiques en psychologie sociale. Depuis plus de 50 ans, des chercheurs étudient la psychologie des groupes entre eux. Un des pionniers dans le domaine est le professeur Henri Tajfel, un survivant des camps nazis qui a voulu comprendre d’où viennent les préjugés et la discrimination. Dans les années 60, en Grande-Bretagne, il a réalisé ses premières expériences de séparation de groupe. 
 

Richard Bourhis, ancien étudiant du chercheur, aujourd’hui professeur à l’UQAM : « Henri Tajfel, dans ses étu-des originales, a réussi à démontrer que la catégorisation «eux-nous», et aussi l’identification à son propre groupe, est suffisante pour créer un effet de discrimination en faveur de notre propre groupe et contre l’autre groupe. Â» 

 

Les travaux d’Henri Tajfel ont inspiré toute une génération de chercheurs en psychologie sociale. Et même une institutrice de l’Iowa, aux États-Unis, dans les années 70. Jane Elliot a séparé son groupe en deux, les yeux bruns d’un côté, les bleus, de l’autre.

En favorisant systématiquement un des deux groupes, l’enseignante a instauré, instantanément, un climat de ségrégation. L’expérience n’a duré que deux jours. Mais 14 ans plus tard

"La Leçon de discrimination"

les élèves, devenus adultes, ont confié avoir été profondément influ-encés par cet exercice. Un docu-mentaire a été réalisé sur l’expé-rience de l’institutrice américaine qui a été projeté à des générations d’élèves dans le monde entier. 

Annie Leblanc a vu ce documentaire et a décider de livrer sa propre expérience avec : les grands et les petits. 

L’exercice a fonctionné de façon sidérante dès le premier jour, dès les premières heures....

 

  • Elle a expliqué aux enfants que des études scientifiques prouvaient que les petits étaient généralement plus intelligents, plus rapides, plus sages et plus créatifs, qu’ils étaient supérieurs aux grands. Les grands,  sont plutôt maladroits, indisciplinés, bruyants et paresseux. 

 

  • Les élèves mesurant moins de 1,34 m ont eu droit à des privilèges de toutes sortes. Les autres ont dû porter un dossard rouge toute la journée, et l’enseignante n’a pas perdu une occasion d’expliquer leur moindre erreur par le fait qu’ils étaient grands. 

  • Le lendemain, Annie Leblanc a inversé les rôles, prétextant avoir reçu un appel du patron de la commission scolaire. L’enseignante a raconté aux élèves que son patron, un homme très grand, était mécontent de l’expérience menée en classe et qu’il l’avait convaincue que, finalement, les grands étaient supérieurs aux petits. Ces derniers ont dû, à leur tour, porter le dossard pour la journée. 

L’équipe d’Enjeux a filmé ces deux jours en classe, avec plusieurs camé-ras pour bien capter les remarques des enfants et leurs réactions. 

Journaliste: Pasquale Turbide 

Réalisatrice: Lucie Payeur 

 

Source : archives  enjeux

Partie 1 

Partie 2 

Partie 3 

« Le Racisme » par Pascal Blanchard 

Pascal Blanchard, histo-rien, spécialiste de l'Empi-re colonial français, des enjeux de diversité et des histoires de l'immigra-tion. explique l'histoire du racisme et des représen-tations négatives sur les noirs.

"Théâtre de l'invisible" sur le racisme

Une actrice noire jouant le rôle d'une coiffeuse raciste s'en prend violemment à un couple interracial. Ecoutant les propos échangés, les autres clients de l'établissement réagissent avec force pour défendre le couple en question...

Emission américaine Â« What Would You Do »

"La domination Masculine" 

La dominaton masculine est, à la base, un livre de Pierre Bourdieu, publié en 1998. Mais c'est également un excellent film documentaire réalisé par Patric Jean en 2009.

 

Synopsis :

" Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle ", c'est ce que disait Patric Jean en tournant La Domination masculine.

Peut-on croire qu'au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? 
 

 Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un " compagnon dominant " ? Que penser d'hommes qui subissent une opération d'allongement du pénis, " comme on achète une grosse voiture " ?

Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours.
L'illusion de l'égalité cache un abîme d'injustice quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où vous jouez votre rôle..."

Clé de décryptage des stéréotypes

Visitez le site du Laboratoire de l'Egalité 

constats,

Observations

conscience,

Analyses

alternatives,

Actions

Le Y des femmes de Montréal vous invite à découvrir ses 4 capsules vidéos traitant de l’influence de l’hyper-sexualisation sur la jeunesse québécoise. Ces capsules sont destinées aux parents et aux adultes afin de les sensibiliser à ce phénomène.

Vidéos sur la socialisation sexiste et l’hypersexualisation

1 : Qu'est-ce que la

socialisation sexiste ?

2 : Qu'est-ce que la sexu-alisation de la société ?

3 : Qu'est-ce que la porno-graphisation de la société ?

4 : Quel rôle pouv-ons-nous jouer comme adulte ?

Deux exemples de Racisme ordinaire dans la publicité 

Blanchiment progressif de la peau de Beyonce. Loréal sera d'ailleurs accusé de trop blanchir Beyoncé en  2008.

Publicité de Loréal retirée en 2011

La vidéo ici (29 min). 

 

"Nombreuses sont les recherches qui montrent qu'on attribue facilement aux éléments d'une catégorie des attributs considérés comme caractéristiques de cette catégorie.
Cette tendance a des conséquences importantes sur nos jugements et nos comportements quotidiens. Elle peut s’avérer à l’origine de phénomènes de discrimination et de racisme."

 

Ce sujet est abordé en deux parties complémentaires :

 

Partie 1 : un film bref "Je crois ce que je vois" (6min04) relatant une expéri-mentation concernant la catégorisa-tion.

Cette expérimentation reprend le principe de celle effectuée par François Le Poultier en 1987, en France, à Caen.

Les effets de la catégorisation

Résumé : Les sujets voient un film de cinq minutes dans lequel deux femmes discutent. Ils n'entendent pas ce qu'elles disent. 
À certains sujets (groupe contrôle), on dit que ce sont deux amies qui discutent.
À d'autres (première condition expérimentale), on indique que la femme de gauche est assistante sociale et que celle de droite est un cas social qui vient demander de l'aide.
À d'autres enfin (deuxième condition expérimentale), on dit l'inverse : la femme de gauche est un cas social qui vient demander de l'aide et celle de droite est assistante sociale.
Après le film, tous les sujets remplissent une grille d'évaluation constituée de 40 traits de personnalité positifs et négatifs. Les sujets ont pour tâche de cocher les traits qui leur semblent le mieux correspondre à la personnalité de chacune des deux 

femmes. On constate que les sujets perçoivent les deux femmes en fonction de l'étiquette que l'on a "collée" sur chacune d'entre elles.

 

Partie 2 : un exposé qui analyse cette expérimentation, présente d'autres expérimentations sur le même thème et apporte des notions théoriques sur les effets de la catégrisation.

 

Retrouvez sur canal U les 5 vidéos (durée moyenne 25 minutes) de " Regards sur la psychologie sociale expérimentale"

Référente scientifique : Nicole Dubois, professeure de psychologie sociale, université Nancy 2 

Réalisateur :  Philippe Thomine.

Auteur-e-s : Nicole Dubois et Philippe  Thomine.

Producteur Université Nancy 2 - Vidéoscop , Université Ouverte des Humanités

Mouvement d'Informations, de Cultures et d'Educations alTERRE-natif

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